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Le cul rouge de la truite
17 mars 2011

Daniel Clowes. Mon amour. (Partie I)

Bon, j'ai cru discerner un reproche à peine voilé de la part de messire discosdragons quant à ma propension à poster ici-même de manière un peu trop sporadique ( coucou fans de Clueless ). Alors, dans un premier temps, je voudrais vous signaler que si vous vous ennuyez, cela signifie que c'est le moment pour vous de plonger dans la sociologie de la moustache. Et dans un second temps; je vous promets de tenter de poster ici régulièrement sur des sujets qui me tiennent à cœur, tels que l'importance de manger de la roquette devant Pushing Daisies, ce qui a le mérite de faire doublement ressortir la saveur de l'un et de l'autre. Conseil d'amie.

 

Revenons-en au sujet principal de ce petit billet. Daniel Clowes. Mon amour. (Partie I)

Comme beaucoup, j'ai découvert la patte Daniel Clowes grâce à Ghost World (le film), qui en plus de merveilleusement coller au Comic Book avait le grand mérite de nous offrir des Thora Birch, Scarlett Johansen et Steve Buscemi excellents dans leurs rôles respectifs.

Et c'est à ce moment que je lance la phrase reloue : si vous avez vu Ghost World, vous connaissez toute l'œuvre de Daniel Clowes (mais n'oubliez pas que je suis fan du monsieur avant de pousser vos cris d'orfraies.), sauf que.

 Avoir réussi à capter l'atmosphère et su la retranscrire sans la moindre fausse note est le moins qu'il fallait faire pour satisfaire le lecteur qui avale boulimiquement chaque nouvelle sortie du monsieur. (à savoir que Daniel Clowes himself a travaillé sur le scénario du film de Terry Zwigoff avec qui il récidivera 4ans plus tard pour Art School Confidential). La trame, qui permet de palier au côté saynètes de la BD, est particulièrement bien travaillée et colle totalement à l'idée sous-jacente du passage de l'adolescence à l'âge adulte. Et pour radoter, les acteurs sont ici parfaits, Enid et Rebecca particulièrement attachantes (sans évoquer ce désabusement que tu as furieusement envie de mettre sous le nez de tout fan de Juno) et l'esthétique colle tout à fait à celle des livres.

Et c'est là  le reproche que je fais à ce film : il n'est ni plus ni moins qu'une bonne adaptation, alors que pour en faire le DVD du haut de la pile (celui qu'on regarde encore et toujours avec le même plaisir) il aurait fallu en faire une adaptation excellente mais y ajouter peut-être une touche personnelle (et c'est peut-être là qu'on ressent que Daniel Clowes a travaillé sur le projet : après le film, on se demande qui est Terry Zwigoff et si on rediendra son nom). Mais ne boudons pas notre plaisir. Jaan Pehchaan Ho.

 

Ce billet a été sponsorisé par des hip-hopeux allemands, les seuls actuellement capables de me motiver à tenir devant mon ordi alors que les oiseaux m'invitent à aller me promener. Et parce que je ne suis pas ingrate : Fettes Brot - Jein

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