Well, you know what they say.

L'autre jour, j'me suis décidée à faire les soldes. Je suis rentrée chez moi avec les coffrets des deux premières saisons de Veronica Mars (10€ chacun, comme dirait colloc "moi j'regarde gratuit", mais par principe je pouvais pas laisser passer ça).

Retour dans le passé.

Alors certes, maintenant que je revois la série, certaines ficelles me paraissent grosses, certaines situations bien exagérées, et les personnages tellement stéréotypés, mais bon, c'est pas comme si à la base je m'attendais à regarder Assurance sur la mort. Veronica Mars, c'est la série que j'aurais aimé voir ado mais que j'ai quand même pris un énorme plaisir à suivre alors que je commençais à être étudiante. Parce que Veronica Mars, c'est la fille qui, loin d'être populaire, est cependant tellement cool, jolie (ah, Kristen Bell), et méga futée.  D'ailleurs, quand on a droit aux flashbacks sur son passé, l'impression que j'ai, c'est "ce que sa vie avait l'air chiante quand elle était pom-pom girl". Comme si être à la marge faisait automatiquement de nous une personne plus consistante. (Bon, en tout cas essayer de résoudre un meurtre, si.) C'est quand même vachement valorisant pour quiconque n'a jamais été la reine du lycée, non ?

Et mine de rien, son personnage, au delà de tout le pathos qui y est attaché (mère alcoolique qui est partie, meilleure amie assassinée, père sheriff destitué et méprisé, rumeurs courant sur elles, etc.), est bien plus complexe qu'il n'y parait. Comme dirait Weewil, elle laisse l'impression de vouloir retourner dans la Cour des "puissants" tout en se montrant sans cesse sarcastique à leur égard. Et l'assurance qu'elle avance continuellement est, comme on s'en rend rapidement compte, en fait une carapace qui peut rapidement s'ébrecher.

" I'm sorry, is that mushy? Well, you know what they say. Veronica Mars, she's a marshmallow."