I'll be your garbage man.

Désolée de vous avoir quelque peu abandonnés, mais il semblerait que je sois très occupée, en ce moment. Tellement occupée que je snobe mes soirées entre potes au profit de mon lit. C'est inquiétant.

En attendant la reprise de Doctor Who, j'ai décidé de tomber amoureuse de Benedict Cumberbatch (étant déjà amoureuse de Steven Moffat, il me fallait une solution de replis) par le biais de Sherlock. Je regarde des vidéos rigolotes (celle-ci une centaine de fois), j'écoute les dernières chansons de Lykke Li et de Maia Hirasawa aux toilettes, je découvre Black Hole de Charles Burnes (qui me fait désormais baver autant que Daniel Clowes), je lis et regarde Scott Pilgrim (et vous pouvez dire ce que vous voulez de Michael Cera, mais il est tellement chou et chouette que je ne comprends pas comment on peut ne pas l'aimer), je chante à tue-tête "You're so vain, you probably think this song is about you" parce que quand j'étais petite, je croyais que c'était une chanson d'amour alors ça me fait marrer, je me fais un Dimanche aprème 10 things I hate about you suivi de How to Lose a Guy in 10 Days. Et par dessus le marché, j'ai emprunté Histoire de l'utopie planétaire d'Armand Mattelart, histoire de me la péter en cours.

Mais surtout, surtout, j'ai mon auto-cadeau d'anniversaire : mon billet pour Lykke Li le 25 Avril, avec ma chance sans doute une veille d'exam, est planqué sous mon lit avec mes économies (25 cents). Sachant que mon lit consiste en un matelas à même le sol, je ne peux de toutes façons pas y planquer physiquement grand chose. Ça fait un peu Dickens, cette histoire de matelas à même le sol, bientôt je vous avouerai que je passe mes journées dans une cave à filer des tapis.

PS : Le titre de cet article, tiré de Scott Pilgrim, est également une référence à ma jeunesse, quand je rêvais de devenir poubelleuse et que je regardais avec passion le camion des éboueurs passer dans ma rue.